Par 4 requêtes d’octobre 2017, le GEML, l’ASPAS, la LPO et L’ASPA Vosges, -représentés par Maître Riou-, demandaient l’annulation de 4 arrêtés de tirs de défense renforcée pris par les préfets des Vosges et de Meurthe-et-Moselle contre le loup de la plaine lorraine (zone de présence permanente de Saint-Amond). Ces arrêtés allaient jusqu’au 30 juin 2018.
En juillet dernier, ce loup a pris le nom de Liberté et, est, à ce jour, sous la menace d’un tir de prélèvement simple en raison d’un arrêté dont la validité se prolonge jusqu’au 26 octobre 2019.
Un tir de prélèvement simple est un tir de destruction.
Suite à l’audience du 10 septembre 2019, le Tribunal administratif de NANCY a annulé 3 de ces arrêtés de tir renforcé de 2017 sur 4, jugements rendus le 1er octobre 2019.
Ces jugements ne constituent pas en soi une victoire mais ne font que confirmer notre positionnement face à la dispersion actuelle du Loup en France.
L’Etat a été condamné aux entiers dépens et 1500 € reviennent aux associations de protection de la nature requérantes.
Rappelons que le GEML, FERUS et l’ASPA Vosges ont demandé le 24 juillet dernier au préfet de de Meurthe-et-Moselle une entrevue pour surseoir à l’arrêté de tir du loup de plaine lorraine et élaborer des solutions alternatives à sa destruction en faveur du pastoralisme. A ce jour la date précise de cette rencontre est toujours en attente.
Quand la volonté et la détermination de chacun s’appuient sur les lois de la République et rencontrent la réussite, l’espérance voit se dessiner l’avenir.