Sur les traces des castors…
Chaque année, le GEML organise près de cinq prospections pour étudier le castor et son habitat. Le castor fait partie des espèces protégées. Ainsi, nous cherchons constamment à étudier l’évolution de sa population. Chaque prospection s’organise en compagnie de volontaires, d’initiés et de novices en la matière.
Chassé pendant des siècles, une quinzaine de castors ont, depuis, été réintroduits sur la Moselle pour sauver l’espèce.
Pour le recenser, à chaque prospection nous partons sur les traces du castor. Habituellement de sortie la nuit, les prospections consistent surtout à repérer les différents indices de son passage le jour. Les coupes (traces d’arbres rongés par les castors), les gîtes, les réfectoires, les écorçages ou encore les barrages, les indices sont nombreux.
Une espèce protégée mais menacée…
Les barrages conçus par les castors sont parfois problématiques, notamment pour le monde agricole. Cependant, il est interdit de les détruire et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage y prête attention.
Aujourd’hui, on recense environ 14 000 castors en France. Ses prédateurs sont le loup, l’ours ou encore le renard, mais bien (trop) souvent sa principale cause de mortalité reste les roues des voitures. Plus globalement, si les chances de l’apercevoir de jour sont faibles, ces prospections castors représentent une occasion d’en apprendre plus sur le plus grand rongeur d’Europe.